Vivre dans un pays qui n’est pas le nôtre, c’est aussi et surtout se familiariser avec les coutumes, mœurs et autres habitudes des autochtones. Je vous l’accorde, la France ne nous est pas si étrangère que ça 😎 ; en l’occurrence, il y a bien un jeu auquel on ne s’était jamais trop intéressé jusque-là alors que oui, « le Français » (et encore plus celui du Sud-Ouest) passe pas mal de temps devant les écrans ou, encore mieux, dans les stades pour encourager son équipe favorite de rugby 🏈. Dimanche passé, nous nous sommes dit qu’il était grand temps de nous faire notre propre idée sur ce sport qui réunit autant de monde par ici que le foot le fait par « chez nous ». Il faut dire que l’envie n’était pas si subite que ça : nous étions invités pour assister à la rencontre de l’US Bergerac contre l’EVMBO Malemort. En loge VIP. 🍾 Parce que nous le valons bien. 🤩
Eh ben je peux vous dire que nous n’étions pas déçus. Un stade à taille humaine avec une bonne ambiance dans le public (même si on nous a dit qu’il y avait bien moins de monde que d’habitude ; les Bergeracois ayant grandement perdu contre Sarlat trois semaines auparavant, doit-on en déduire que leurs supporteurs sont des mauvais perdants ? 😎), une bonne odeur de friture qui donne envie direct’ et des fûts de bière 🍻 en quantité suffisante.
Pour le reste, j’en suis fan ! Dès que cela s’emmêle sur le terrain et qu’on n’arrive même plus à distinguer les joueurs des deux équipes, j’adore ! Je n’ai pas l’impression qu’il y ait des règles à ce jeu (mais il est en effet possible que je n’ai pas encore tout compris 😂), et c’est justement cela que j’ai trouvé amusant. Tous les coups semblent être autorisés : on tire sur les maillots, on fonce dans l’adversaire, et l’arbitre ne dit jamais rien ! A la fin d’une action de jeu, tout le troupeau se trouve dans une grande boule près de la ligne d’en-but, les joueurs se bousculent comme pas possible, et si le ballon finit par se trouver « touché à terre » derrière cette même ligne, on parle d’un « essai » (plutôt réussi j’ai envie de dire) qui apporte cinq points au score de l’équipe qui l’a inscrit. Et ce qui est fabuleux par la suite, c’est que l’action n’est pas encore terminée : la « transformation » permet de faire gagner à cette même équipe deux points supplémentaires si le ballon, tiré au pied cette fois-ci, passe entre les poteaux qui limitent le terrain de jeu.
Avec tout cela, les deux-fois-quarante minutes de jeu sont passées tellement vite que nous n’avons même pas eu le temps de finir la bouteille de vin qui nous a été si gentiment servie dans « notre » petite loge. Et le top du top : les Bergeracois ont gagné ! 🏆 Quarante à vingt-sept tout de même ! Fiers de notre équipe. 💪
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