Depuis quelques semaines, nous avons une météo exceptionnelle en Dordogne avec des températures avoisinant les 15 / 16°C en journée, et un grand soleil qui fait du bien au moral. Nous profitions de ce temps magnifique (et du 2e confinement..) pour enfin travailler un peu dans notre jardin. Et je constate que la nature est loin de se mettre en hibernation, il y a de la vie partout ! En passant près de nos deux néfliers du Japon, on entend bourdonner et fredonner sans arrêt. J’espère qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter pour les abeilles (elles devraient dormir à ce moment de l’année – non ?), mais toujours est-il que nos néfliers, quant à eux, sont dans le timing. Leur floraison se fait en effet dès le mois d’octobre jusqu’en décembre afin de produire des fruits prêts à la récolte d’avril à juin.
Le néflier du Japon est originaire des forêts de l’Himalaya et de l’Est de l’Asie. Il ne doit pas être confondu avec le néflier commun qui produit également des fruits comestibles mais dont la récolte se fait en novembre seulement. Les nôtres ont bien donné des fruits en mai dernier, et j’en ai profité pour faire la toute première confiture de nèfles de ma vie. Une réussite dont on se régale encore maintenant lors de nos petits déjeuners.
Les nèfles, également appelées bibaces, possèdent une peau de couleur jaune-orangée, elles sont lisses et légèrement duvetées. Chaque nèfle, dont la taille varie entre 3 et 7 centimètres, referme quatre à cinq gros noyaux. Le néflier du Japon appartient à la famille des Rosacées (tout comme le cerisier, l’abricotier ou le pêcher). Au niveau goût, les nèfles ressemblent d’ailleurs aux abricots - à la différence d’un peu d’acidité qui donne de la fraîcheur lors d’une dégustation nature. Riches en vitamines A, B6, B9 et C, en potassium, en calcium, en phosphore, en fer et en carotène, les nèfles du Japon ont vraiment beaucoup d’atouts qui nous plaisent, et nous espérons que la « cuvée 2020 / 2021 » devienne une excellente année fruitée également.
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