Liebe Jette,
cher Jettchen, kleine Maus, meine Süße, … Scheiβköter pour certains (je ne vous dévoilerai ni la traduction française de ce mot, ni les personnes qui l’ont utilisé … et je ne vous dirai pas non plus qu’il faisait partie du rare vocabulaire allemand que maîtrisait à perfection mon Cher et Tendre), Hessler pour d’autres (ne cherchez pas… personne n’a compris d’où venait ce surnom), et même Betty dès fois (et oui… l’erreur est humaine (et Betty aussi !),
Tu portais plusieurs petits noms, mais impossible de dire auquel tu répondais le mieux : de toute façon, tu ne faisais qu’à ta tête. Tu aboyais quand cela te semblait nécessaire (de joie, de colère, de peur, d’amour ; tu aboyais pour nous indiquer l’arrivée de personnes inconnues tout comme la présence de personnes connues,… et je suis sûre que parfois, tu oubliais toi-même pourquoi tu avais commencé ces aboiements stridents et pénibles et difficiles à arrêter).
Une vraie petite Berlinoise que tu étais : dans ta jeunesse, tu as parcouru des kilomètres et des kilomètres autour des lacs, dans les forêts, dans les parcs et dans les rues de cette ville qui était la tienne. Tu avais ta coiffeuse… euh… toiletteuse attitrée, tu excellais dans les parcours d’agility (surtout quand il s’agissait de trouver le sachet de gourmandises caché derrière le dernier obstacle), et tu connaissais par cœur chaque coin de rue du quartier dans lequel tu as grandi.
Mais qu'est-ce que tu adorais Perrot ! Retrouver l'espace, la nature, courir dans tous les sens, renifler des odeurs inconnus jusque-là, rencontrer des animaux étranges, se dorer la pilule au soleil,... c'était vraiment ton truc, et tu t'es clairement refait une jeunesse, du haut de tes 13 ans, depuis ton arrivée ici il y a un peu plus d'un an.
Les autres chiens, ce n’était pas trop ton truc. Nombreux étaient les copains canins qui traînaient autour de toi lors de tes balades et que tu ignorais avec une certaine arrogance (ou peur ?) qui t’était propre. En l’occurrence, tes maîtres, tu les adorais – et ils te le rendaient bien. Vous étiez en symbiose, d’abord tous les trois, puis juste ma mère et toi quand Uwe a dû quitter ce monde il y a quelques années.
Pour ma maman, tu es devenue une confidente et sa meilleure amie, sa compagne de vie, sa consolatrice, sa camarade de jeu et de balades, son doudou et sa protectrice. Tu l’as accompagnée jusqu’ici même en Dordogne, à 2000 km de votre « chez vous », assise sur ses genoux durant tout ce long trajet en voiture. Tu l’as accompagnée lorsqu’elle a essayé de rentrer « chez elle à pieds ». Tu étais toujours là, et c’est ce dont ma mère avait besoin.
Et là, tu n’es plus.
Tu vas nous manquer, petit clébard de m***. 😢
Et le pire c’est que c’est vrai. 🥺
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Valérie (lundi, 15 mars 2021 22:57)
Bon courage pour la perte de votre boule de poils, surtout à votre maman.
Très bel hommage en tout cas.
Bettina (lundi, 15 mars 2021 23:05)
Merci beaucoup Valérie, c'est gentil.
eddy (mardi, 16 mars 2021 08:08)
Même si des fois ils sont infernaux ,nos animaux de compagnies nous donnes plus d'amour que personne ,aux fil du temps ils deviennent (nos enfants) ils ne demandes qu'a être aimer et très dure est la perte , je me doute de l'état de tristesse de ta maman ,dis toi qu'il a été heureux avec vous ,je vous fais de gros bisous
Bettina (mardi, 16 mars 2021 08:16)
Un grand merci pour tes mots Eddy, bisous aussi !
Fabrice (mardi, 16 mars 2021 09:25)
Oooh noon... :-(
Quelle triste nouvelle...
C'est vrai qu'il va y avoir un grand vide maintenant :-(
J'espère quand même que cela n'aura pas un trop gros impact sur ta maman :-(
Sacré Hessler...
Bettina (mardi, 16 mars 2021 10:51)
Coucou Fabrice, je confirme qu'on est encore tout chamboulé. Mais ainsi va la vie malheureusement... :( On se console en se disant qu'elle a eu une belle vie, et qu'elle veillera sur ma maman de là-haut maintenant. Gros bisous !